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(photo de José)
Au clair de la lune
Je mire mon reflet
"Mais quelle importune!"
Dit l'astre occulté.
"C'est que je suis l'espoir
Pour les âmes égarées,
Plus belle dans le noir"
Dit l'Etoile du Berger.
Lune lune blonde,
Ne te méprends pas.
Dans la nuit profonde
Tu guides mes pas.
Sans toi aucun mots
Ne sortent de ma plume.
Lune alter ego
De mon coeur de brume.
Je suis le poète
Amoureux des astres
Qu'ils soient croissant de lune
Ou en forme d'étoile.
Jolana, le 27/02/2014
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Avec l'autorisation de Balsy... Voici quelques mots...
L'on pourrait s'arrêter
Le temps d'une pause
Cesser de respirer.
Lorsque l'on perd
Son tendre amour,
Celui qui était le repère
De chaque jour,
L'on est tenté
De paralyser
Le cours de sa vie.
Mais cet amour serait trahi.
Alors juste te dire au revoir
De derrière cette porte.
L'autre côté n'est pas noir
Tu es bien trop forte.
Tu illuminais notre chemin
Il est empli de tes couleurs.
Je ne crains pas les lendemains
Nous nous reverrons à une autre heure.
A bientôt donc mon Amour;
En ton honneur, je vivrai pleinement chaque jour.
Jolana
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- Le curé a embrassé une nonne!- Quoi? Qui t'a dit?
- Quelqu'un au téléphone!
- c'est inédit!
- C'est une honte! S'embrasser, quelle idée!Dieu nous préserve!
- c'est sûr, l'enfer va se déchaîner, prions pour leurs âmes!
un tiers:
- Et pourquoi donc bougres d'ânes? Je croyais que l'habit ne faisait pas le moine...
-Mais enfin, cela ne se fait point! ils ont fait voeu de chasteté!
le tiers:- La chasteté aurait-elle été violée par un simple baiser volé?
- Dieu est en colère et le Diable rit!
- Sans doute... Laissez le rire tout son content et tendez plutôt l'oreille.
Tous penchent la tête et écoutent:- Et alors?
le tiers:- J'entends le Diable rire mais aussi le battement
des ailes d'un ange vertueux, aimant,
Dansant la gigue autour de ces faux amants.
Dieu n'est colère qu'après ceux qui médisent
Et jouent aux vertueux au sein même des Eglises,
Critiquent la nonne pauvresse
L'âme toute propre en sortant de confesse.Jolana
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Il était une fois
Des histoires enchantées
Où règnent de grands rois
Combattent de preux chevaliers.
Contez-nous les ballades
De ces livres magiques
Des exploits en cascade
Sans nulle larme tragique.
Clamez à tue-tête
Chantez, jour de fête,
Les muses et les nymphes
Des pages si riches
Qu'elles font de nous tous des princes
Ou des chercheurs de calice.
Notre bel imaginaire
Sur ces lignes se libère...
Tandis que je pourfends le dragon cracheur
Arnaché de mon armure d'or et de mon bouclier
L'ensorceleuse chante un air endormeur
Afin que je finisse la bête et la fasse tomber.
Bientôt Mon fidèle destrier me portera plus loin
Auprès de ma Dame à son balcon penchée
Elle jettera son mouchoir en visant avec soin
Ma main gantelée de fer vers son coeur élevée.
Je me présente, humble, genou plié, à mon Roi fier
De compter parmi ses chevaliers l'un des plus preux
"Ah ah!! Mon brave, j'aurai joie à croiser le fer
Lors d'une prochaine joute. Qu'on organise les jeux!"
Or soudain une voix au loin se fait entendre
Promesse comme toujours d'un succulent souper.
"Maman a fait des lasagnes ce soir, mon tendre"
Le roi attendra donc la prochaine heure de jouer!...
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Challenge de cette semaine:
Pour cette semaine, ce sera les 10 mots qui ne manquent par d'"R" (lol).
Voilà les 10 MOTS allez à vos plumes et bonne semaine:
Repère/Repérer
Rivière
Raison
Ravi/Ravir
Rare
Ruisseler
Repos/Reposer
Romance
Ravissement
Résultat/Résulter
Ma douce, Ma mie,
Le jour où débuta notre si douce romance
T'en souvient-il?
J'étais parti cueillir plus que d'abondance
D'appétissantes et bien juteuses baies.
J'avais perdu toute notion de temps
et me posai bientôt près d'une petite rivière
Pour y goûter un repos revigorant.
Je profitai de cet instant rare pour clore mes paupières,
M'allonger et écouter ruisseler le torrent.
Je captai chaque senteur qui m'était offerte:
chacune était un ravissement pour mes narines.
Et c'est là, caché dans mon nouveau repère
Que tu m'apparus pour la première fois.
J'ai cru à une vision,
Avais-je égaré ma raison?
Etais-tu nymphe? Vouivre? Fée?
Peut-être une créature marine?...
Tu étais à demi nue, venais-tu me ravir?
M'emporter au loin avec toi pour toujours?
Puis devant mon air ahuri, tu as rougi.
Puis tu as souri. "tu pensais être seule".
Je me levai pour te couvrir.
J'étais sous le charme, et je restais des heures
A t'écouter, tu ne cessais de parler. Je laissai la magie
Oeuvrer. Nous nous quittâmes à la fin du jour
Nous promettant de nous revoir très bientôt.
Promesse tenue portant avec elle l'amour.
C'est ainsi que naquit notre histoire
Résultat d'une rencontre fortuite
Placée sous les meilleurs augures
Car aujourd'hui encore elle perdure.
Jolana
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