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Les Anges nous dit-on nous mettent à l'épreuve
Nous sommes ici sur Terre pour devenir meilleurs.
Augmenter notre fréquence vibratoire
Ou condamnés à errer sur une Terre Illusoire.
Mais comment savoir si l'on n'a pas de guides
Comment savoir si l'on agit bien ou bien dans le vide?
Comment ne pas perdre espoir sans un signe du ciel
Faites moi donc un signe ô mes Anges providentiels!
Je viens vers vous, humble comme demandé,
Je sais qu'il est des musiques que l'on doit écouter...
Mais savez-vous bien comme il est dur d'être humain?
Comme il est difficile d'affronter la dualité de notre destin?
Point de clémence, juste une leçon de vie
Que l'on peut choisir de mener ou de finir
Avec à la clé pour seul châtiment
De revivre ce calvaire éternellement...
ô mon ciel, mes Anges éternels,
Ne vous détournez pas encore de notre monde mortel.
Vous n'êtes ni haine, ni amour ni aucune émotion,
Vous évoluez juste au dessus de ce tourbillon.
De votre lance crevez donc mon coeur
Cessez ainsi une bonne fois pour toutes mes pleurs
Laissez mon âme repartir de zéro
Redéfinir des projets idéaux...
Qu'il est beau de croire au début de notre saison
Que l'on vaincra même les plus grandes trahisons
Et la plus grande d'entre toutes est bien celle que l'on se fait
Fermez mes yeux, je vous en conjure! pour toujours...que je me taise....
Jolana, le 03/01/2014.
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Le coeur bat dans le vide
Une mélodie bien fragile
Existe-t-il pire malédiction
Que d'abhorrer son propre nom?
S'évaporer, s'annihiler,
S'oublier dans les méandres du vent
Echapper à la morsure du temps
S'évader de la solitude accompagnée.
S'accrocher à des chimères
Un bonheur bien éphémère
"Y croire, y croire, quel mal y a t-il?"
Se dit l'âme futile, enfantine...
Aucun mal et quelle importance
Chacun son rôle dans cette vie d'errance
Chacun, chacune bien ou mal aimés
Aveugles goûtent un jour la solitude accompagnée.
Jolana, le 16/01/2014
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Et mes larmes amères qui coulent pour soulager
Ce coeur compressé qui bat en souffrance
Pour qui l'existence doit se faire en silence,
Ces larmes qui ne soulagent rien ne cessent de couler...
Ce coeur compressé qui bat en résistant,
Qui donne à tout coup comme un coup de poignard
Dans cette poitrine geignarde d'une poupée pantelant
Comme désarticulée, évoluant dans le vague brouillard.
Je deviens pantomime à la triste mine
Dont le coeur ne se réjouit plus de rien,
Qui fait rire les passants à l'humeur non chagrine
Et fait fuir ceux qui me comprendraient trop bien...
Jolana, le 09/01/2014
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Tout a commencé quand je suis rentrée au collège.. Mon père m'a dit de prendre allemand, alors j'ai pris allemand.
Dans la classe, on nous a dit qu'on était l'élite des classes. Oh la tuile! C'est quoi cette bête? En plus, pas de bol, j'étais nulle!
Après, ça a recommencé quand j'ai appris le latin... Pas le même prof mais le même speech... Rebelote avec l'élite des classes... Bon j'étais pas nulle mais moyenne. Paraît que moyen parmi l'élite c'est au-dessus de la moyenne... MAis bon, j'étais nulle aussi en maths.. alors...
Après, c'était au lycée...J'étais en TB1, me suis dit "ça y est , je vais encore faire partie de l'élite! la tuile!" Et puis.. non. Ah là la vraie tuile, j'étais dépaysée!...Heureusement les profs faisaient eux partie de l'élite! OUf, on était sauvés.
Puis la FAC. Un vieil homme tout poussiéreux nous a fait tout un discours. Tout le monde roupillait, tout le monde s'en foutait... Puis la phrase magique "vous êtes l'élite de la FAC!".. Ah? Ca m'a réveillée.. On m'appelle???^^
Mais à la Fac, être l'élite ça se méritait... Fallait pas rire de ses conneries, fallait pas dire un mot plus haut que l'autre... Finalement, j'étais pas à ma place parmi cette élite...
Alors j'ai cherché ailleurs, une autre sorte d'élite... Et j'ai fini première caissière! La plus rapide, la plus productive! L'élite des caissières! Vache, j'avais eu peur d'avoir perdu mon mojo...
Pis, ça m'a suivi après , élite de ma profession qui travaille pour l'élite des patrons... Tellement congratulée, que j'ai le droit de tout faire... Alors maintenant, je fais même le café des boss... Ils en consomment des lites, des lites!!!(oue j'ai osé!)
Bref, je fais partie de l'élite...
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Créature de la nuit, mystérieuse, surnaturelle
Malgré toute mon horreur, vous me trouvez sensuelle.
Suis-je un mythe? Une légende? Un rêve? Une fantaisie?
J'existe bel et bien puisque je hante vos nuits.
Vos sens me réclament, alors-même qu'effrayées,
Vous attendez, sans faiblir, que votre peau soit effleurée
Par un baiser de marbre, ferrant l'Ombre à coup sûr.
Je vous entends, Mesdames, me rêver en murmures.
Prenez garde que je n'exauce bientôt vos voeux,
Votre âme, si je l'emporte, ne verra pas les cieux
Mais errera, condamnée à une peine éternelle:
Celle d'une soif insatiable du sang d'une belle.
Jolana (le 24 mai 2013)
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