• Mon autre

     

    Il est mon double, il est mon moi.

    Si proche et si différent à la fois.

    Il est ma force et mon soutien.

    Cet être, au monde, il n’y en a qu’un…

    Et c’est le mien

     

    Ce lien si fort qui  nous unit

    Qui fait qu’on s’aime pour la vie

    Il est ma chair, il est mon sang.

    Il est mes tripes, mon Inconscient,

    Mon compagnon pour mille rêves,

    Mon lieu fermé ; Il est… mon frère.

     


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  • J’ai poussé cette porte
    J’ai vu de la lumière.
    Une lumière chaude et dorée
    M’a accueillie à bras ouverts.
    J’ai passé cette porte et je suis restée.
    Elle n’était qu’un peut-être tout au plus susurré
    Mais tenant sa promesse, je me suis installée.

    Il y avait cette hôtesse des lieux
    Magicienne des gestes, créant le merveilleux,
    Terpsychore incarnée, muse à coup sûr.
    Je lui ai souri, m’a souri en retour.
    J’avais fait le plus dur.

    Mon corps maladroit et lourd
    Grâce à elle s’éveille.
    Tout à tour heureux ou douloureux,
    Grâce à toute sa bienveillance,
    Mon corps, vous dis-je,vit une renaissance.
    Dans mon corpore sano ma mens est sana,
    Mon être dans son entier est tout en émoi.
    Et moi, et elle, dansons, créons une étincelle
    L’énergie libérée envole jusqu’au ciel 
    Nos âmes, nos esprits, nos cœurs
    Ouvrant enfin en moi un canal de lumière.

    Merci, ô ma muse, mon mentor, ma sensei
    D’avoir ouvert la porte d’une prison qui me retenait.
    Danser m’a rendue libre de me laisser aller
    Et je te laisse aller à ton tour. A présent,
    Va chercher ta lumière, il est plus que temps !
    Va, illumine le monde de ta clarté
    Que je puisse, où que je sois, mirer ta beauté.
     
     
     
     
     
     
     

     


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    Le vide ou le rien

     

     

     

    Le vide ou le rien...

     



    Le rien est froid, le rien est plat,
    Le rien n'est rien, il n'existe pas.
    Le rien "sentence" sonne comme le glas.
    Le vide est tiède, un peu amer
    Car il rappelle une ère ancienne
    Où tout était chaud, tout était plein.
    Le rien est un état statique,
    Le vide, lui, s'est creusé.
    La silhouette qui s'est "floutée"
    S'est peu à peu évaporée.
    Mon coeur vide ne ressent plus rien.
    Et pourtant, pour combler ce vide
    Il suffirait d'un petit rien,
    Comme un mail dans une boîte vide
    Pour tuer ce goût d'inachevé.
    Le vide, le rien, même différents
    Tuent le peut-être à chaque instant.
    Tout cela n'est rien, juste mes maux
    Sur une page vide, remplie du flot
    De mes pensées. Je ne pense à rien
    de bien précis, mais quand j'écris,
    Je comble un vide...

     

     



    Jolana. le 20/06/2013.


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    Je n’ai pas besoin de toi

    Tout ne tient qu’à cette étincelle.

    Je n’ai pas besoin de toi

    Je suis à tes côtés parce que je t’aime.

     

    Je ne suis pas avec toi

    Comme une femme cherche tutelle

    Je ne suis avec toi

    Que parce que je t’aime.

     

    Je ne cherche que le bonheur

    A partager sous notre toit

    A l’unisson de nos deux cœurs

    Je ne veux pas jeter un froid

     

    Mais je n’ai pas besoin de toi

    Tout ne tient qu’à cette étincelle.

    Je n’ai pas besoin de toi

    Je suis à tes côtés parce que je t’aime.

     

    Allons, partons en retraite

    Sauvegarder cet amour.

    Préservons son habit de fête

    Je l’en veux revêtu chaque jour.

     

    Je suis à tes côtés, tu vois

    Ne me parle pas de misère

    Etre chaque jour avec toi

    C’est mon seul souhait de salaire.

     

    Je ne veux être avec toi

    Que parce que je t’aime.

     

     

    Jolana.   26/12/12


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    Miroir

     

    Je regarde ce visage, juste en face du mien,

    Le regarde sans cesse, le scrute sans fin.

    Ce visage, m’est-il familier ?

    Il serait aussi bien celui d’un étranger.

     

    Sans doute l’ai-je connu par le passé ?

    Il avait alors je ne sais quoi de différent…

    Oui, je me souviens ; ô le ravage des ans !

    Le temps appose la marque de sa rivière indélébile.

    Tandis que je ris, je pleure, je vis, il jubile.

     

    Et je ne sais, face à ce portrait

    Si en mon cœur, en mon âme, je dois rire ou pleurer…

     

     

     

     

    Le 5 décembre 2012

     

     

     

     


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