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    Je t'aurais dit...

    N'aie pas peur, avance à pas francs

    Tu verras, tout évolue avec le temps.

    Laisse les tempêtes se déchaîner

    Le beau temps reviendra dans ton pré.

     

    Je t'aurais dit...

    Pleurs, verse toutes tes larmes c'est autorisé

    Ne laisse rien ni personne te briser

    Ton coeur est fort et bat pour longtemps

    Ton âme, ton courage sont ceux d'un conquérant.

     

    Je t'aurais dit...

    Tu as le droit d'être aimée, l'amour ne se vole pas.

    Tu existes, tu es un être à part entière

    Et si les autres ne le voient pas

    C'est que leurs coeurs ont des paupières.

     

    Je t'aurais dit...

    Tu es une enfant digne d'être protégée

    Tu es une enfant juste mal aimée.

    Mais l'amour le vrai, tu l'as en toi,

    Il est ta force dans ce combat.

     

    Et je te dis...

    Petite, regarde moi, vois qui tu es devenue

    Petite, ta vie est riche, tu t'es bien défendue.

    Un peu fragile il est vrai souvent

    Mais vois la femme née de ton enfant.

     

     

    Jolana, le 21/02/2014


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  • (Créa de Surfeur)



    (Jolana)
    Je regarde, en retrait,
    A travers les perles coulant de mes yeux
    Les feuilles balayées par le vent,
    Comme une page négligemment tournée,
    Sans même à deux fois y penser.
    La bourrasque avec elle emporte tout.
    A quoi bon les retenir?
    Je les laisse aller.

    J'observe, en retrait,
    A travers le brouillard de mes pensées
    Cette foule en mouvement.
    Statique, sceptique,
    Ils m'éprouvent, fatigants.
    Comme les feuilles tantôt emportées,
    Ils me donnent le vertige, je ferme les yeux.
    Je les laisse passer.
    Je suis là, parallèle à moi-même,
    Comme en mode pause,
    Je ne suis pas seule, j'ai ma peine
    Qui m'étreint et me tient chaud.


    (Belladona)
    Je respire, en retrait,
    Les senteurs à jamais enfuies
    Comme les feuilles d'une année écornée
    Que je ne peux abandonner
    Et qui déjà froisse mes pensées.
    Je voudrais seulement être.
    Mais voilà
    Je suis lasse d'être là
    Et pourtant....


    (Jolana)
    Et pourtant tu es là,
    A l'unisson de mon coeur triste,
    Laisse donc nos maux se répondre,
    Après tout s'ils existent
    Qu'il s'impriment à l'encre sombre
    De nos plumes vagabondes,
    Qui nous mènent vers la rencontre
    De nos âmes un peu lasses...
    Je trouve même une fleur, comme une soeur
    D'écriture, de mésaventures,
    Comme un mentor de mots des blessures
    En toi chère Bella.
    Alors oui, verse le flot de tes maux, mot à mot,
    Je ne peux que m'en réjouir
    Je ne peux que m'en anoblir.


    (Belladona)
    Que les maux s'émeuvent de nos mots
    Que nos mots s'émeuvent de nos maux
    Que les plumes de nos âmes meurtries
    Tissent les fibres de nos émois.
    Que chaque lettre vers une sensibilité partagée
    Amènent nos esprits à se libérer
    Et que, grâce à Surfeur 
    Nos sensibilités exacerbées puissent s'exprimer...


    (Jolana)
    Et je laisse là ta plume terminer cet échange
    Qui me donne le sourire, comme le signe des anges
    Qui ne m'auraient peut-être pas totalement oubliée...
    Merci gente Dame Plume.
    Merci Surfeur par les mots charmés.


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  • Thème: Rien n'est plus trompeur qu'une photo : on croit fixer un moment heureux pour l'éternité alors qu'on ne crée que de la nostalgie."

     

     

    Ce moment de partage de rire jusqu'aux larmes

    Est gravé à jamais sur ce papier de glace.

    Mes yeux s'y perdent, mon coeur se fend d'un coup de sabre.

    Nous étions si heureux, aujourd'hui je suis lasse...

     

    Les sentiments se mêlent, tantôt joie, tantôt peine.

    Je revis cet instant qui me chauffe l'esprit

    Grâce au cliché jauni me voilà repartie

    Bien loin en un temps beau où j'étais une reine.

     

    Photo de notre amour, lever du petit jour

    Mes vêtements pêle-mêle, mes cheveux en bataille

    Rien n'était important, heureux oui pour toujours...

     

    Un baiser en cocktail à boire d'une paille

    A ta bouche délicieuse: j'en garde le souvenir...

    Las mon coeur solitaire n'a plus d'être à chérir.

     

     

    Jolana


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    Le papillon bleu épris de liberté

    Se fond le jour dans le ciel azuré.

    Le papillon bleu à la sombre attitude

    Se noie à loisir dans l'infini nocturne.

    Quelle importance, quelle importance

    Le jour ou la nuit,

    La nuit ou le jour

    Pourvu que leurs ailes délicates toujours

    Les mènent vers de douces prairies....


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    Mon astre caché

     

     

    Mon astre caché,

    La nuit est tombée

    Je suis seule dans le noir

    et J'ai si froid.

    Mes membres engourdis semblent comme détachés

    Et moi-même je me sens loin déjà.

    Entourée des amis, je souris sans y penser.

    Leur compagnie m'isole plus... Paradoxe, insensé.

    Ma gorge est serrée, comme une main voulant m'étrangler

    Sans y parvenir, ô cruelle, elle aime me torturer.

    Je souris, je suis vide, car mon astre est caché.

    Plus de lumière pour m'y réchauffer.

    Et je comprends que je ne peux te laisser aller

    Tant que je ne t'aurai pas assez pleuré...

     

     

                                                                        Jolana, le 26/09/2013

     

     


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