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    Fleur sauvage aux nervures embellies

    Fleur aux bienfaits médicinaux bénis,

    Tu portes des couleurs impériales.

    Victoria en son temps étalaient tes pétales

    En une robe si délicate de soie.

    Couleur sucrée de l'Ylang-Ylang

    Bienfaisante, apaisante quand tout tangue,

    Tu rassérènes et apportes la joie.

    Même les jours de deuil bien longs

    L'on te porte comme une marque de respect

    Rendant un peu de grâce aux larmes et leurs sillons.

    Les angoisses, cette couleur sait les apaiser.

     

    Jolana


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  • Challenge de la semaine posté par moi-même: 

    "Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard."

     

    Ma participation:

     

    Lui ai-je fait du tort?

    Demain si je m'endors

    Sera-ce un meilleur jour?

     

    L'aurais-je embarrassée?

    En lui disant bonjour

    Devant cette assemblée?

     

    J'ai laissé ma colère

    Lancer des mots en l'air.

    Pourrai-je me rattraper?

     

    Mon coeur bat à tout rompre

    Depuis cette entrevue

    Rien ne peut l'interrompre.

     

    Il bat comme un jeune fou

    D'un amour ingénu

    Et rend mon esprit mou...

     

    Mou ou bien encombré

    De bien belles pensées

    Me menant jusqu'à l'Aube.

     

    Sans avoir pu fermer

    Un seul oeil de la nuit.

    Sous ma couette bien chaude.

     

    Idées sombres, idées belles 

    Pleines d'amour ou d'ennui

    Plein le coeur ou la tête.

     

    Ainsi passe la nuit,

    Idées belles , idées noires

    M'ont fait veiller bien tard.

     

    Jolana

     

     

     

     

     

     


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  • L'existence est un beau défi à relever.

    A vingt ans, plein de fougue, l'on fonce tête baissée,

    Les amours sont ardentes, flammes non consummées,

    Le coeur plein de courage, l'on fait fi des dangers.

     

    Le chemin aux embûches peut être bien trompeur,

    L'on souffre mille tourments en cherchant le bonheur,

    Les amours refroidissent les coeurs les plus ouverts,

    L'âme parfois devient triste, s'installe l'hiver.

     

    Au coin d'un bon feu, se réchauffant ses vieux os,

    Le souvenir accompagne les jours du vieux sot,

    Car il comprend trop tard que la vie était belle,

    Mais elle a passé vite, le temps d'une étincelle.

     

    Jolana


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  • Thème: Ecrire la suite de "et soudain, il s'écroula..."

     

    Ma participation:

     J'avais été tirée de mon sommeil par des sons ressemblant à des éternuements ou de la toux. Il en faisait un de ces boucans de si bonne heure! Il manquait vraiment de discrétion. J'avais mis ma tête sous l'oreiller pour échapper à son vacarme matinal. Enfin quoi! Je devais me lever 30 minutes plus tard, était-ce toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve? Respecter la fin de mon sommeil, était-ce trop demander?


    Alors-que je tentais de replonger dans les bras de Morphée, soudain il s'écroula. Je n'avais pas compris tout de suite de quoi il s'agissait... M'avait-il mis son sac sur le dos par-dessus le marché? "Oh la vie de couple ne serait pas simple" avais-je pensé.

    Mais c'est alors que je me réveillai pour de bon. Je n'entendais plus rien. Je me redressai rapidement pour m'asseoir et vis avec stupeur... mon chéri, inerte, sur le ventre, en travers du lit.

    J'en sortis prestement et retournai son corps sur le dos et je m'entendis crier: "Qu'est-ce que tu as? Qu'est-ce qu'il se passe? ". Il ne me répondit pas, il ne le pouvait pas. Ses yeux ouverts et hagards me firent comprendre: il s'étouffait!

    J'essayais de ne pas paniquer, la panique est l'ennemi du bien disait-on, ou quelque chose dans le genre... J'avais suivi une journée d'initiation aux premiers secours quelques mois auparavant. Il était temps de voir si j'en avais retenu quelque chose. 

    Bon pour les tapes dans le dos, il était trop tard. Il fallait que je pratique un Heimlich. Oh lala! Il fallait que -je- pratique un Heimlich? Toute seule? Pas sur un mannequin mais sur l'homme que j'aimais? Ok!

    Dieu qu'il était lourd! Bon sang, du nerf! Placement du poing sous le diaphragme (oui oui, approximativement ce devait être là..), L'autre main par-dessus... Un...deux...trois... Rien. Plus fort ma belle, tu peux le faire!!! un... deux... trois...
    Alors je l'entendis cracher quelque chose et reprendre goulûment une bouffée d'air. Il s'étala, tremblant, sur le lit, et moi avec! Je me relevai cependant pour lui chercher un verre d'eau. 

    - Ca va? Tu respires? c'est bon?
    - Oui.
    - Tu es tout blanc, tu es sûr que ça va?
    - Oui, oui. Faut que je me remette du choc. J'ai avalé un bout de pain de travers. J'ai essayé de le recracher mais il était coincé. Je ne pouvais pas t'appeler, j'étouffais et je me suis écroulé sur le lit. J'ai cru que j'allais y passer!

    Bravo Mademoiselle stupide! Il ne s'agissait pas d'éternuements ni de toux: juste de mon chéri en train de mourir d'asphyxie! Je me mettrais des baffes des fois tiens!

    - Je suis désolée de n'avoir pas réagi plus tôt...
    - Mais je te signale que tu viens juste de me sauver la vie!

    Ca alors, ça aurait épaté le pompier qui nous avait dispensé le stage! Il s'était avéré que je n'étais pas très douée pour ranimer les mannequins! Au moins, j'avais fait mieux sur mon homme!

    - Viens, je vais me reposer un peu avant d'aller au boulot. On a bien mérité de se poser un peu tous les deux hin?

    Tu m'étonnes!!!

     


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  • Challenge: thème: 10 mots sur un thème libre:

    étoile, dauphin, tendresse, soleil, câlin, mer, magnifique, fleur, éternel, rechercher.

     

    Ma participation: 

     

     

    "Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant":

    Un soleil doux brille et éveille les ardeurs.

    La tendresse se cueille telle une étoile en fleur

    Eclatant, sur la mer, de son reflet d'argent.

     

    L'amitié, comme la connaissent les dauphins

    Est un lien fort, magnifique et éternel.

    Que rechercher d'autre que les vibrations sans fin

    De la douceur d'un câlin, de son goût sensuel?

     

    De ma rêverie je ne veux me réveiller

    Je m'abandonne à son doux arôme sucré,

    La dernière auberge pour mon âme et son salut.

    Le monde et sa rudesse ne m'atteignent plus.

     


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