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Thème du challenge: "Sur le chemin"
Ce chemin pratiqué chaque jour, enfant,
Etait source de joie, de liberté, de théâtre.
J'y vivais des drames, chassais les mécréants:
Même les pires ennemis ne pouvaient m'abattre!
Les oiseaux, les lapins; tous mes compagnons
Sur ce sentier aux milles couleurs, aux mille senteurs.
Nous chantions et dansions ensemble à l'unisson.
J'y passais sans ennui, avec joie, bien des heures.
C'était mon chemin-bonheur qui guidait mes pas
Loin d'un quotidien plat , difficile et froid.
Il était ma musique, mes nuages dans mon coeur,
Dans ma tête, évasion assurée vers un sublime ailleurs.
Je reviens aujourd'hui, avide des sensations passées.
Mais mon petit chemin a été effacé!
Mes oiseaux, mes lapins ont tous déménagé.
Le bitume, le béton les ont remplacés.
Adieu chemin de mon enfance
Mais tu restes mon souvenir chéri.
Au moins aurais-je eu la chance
Que tu m'offres un peu de paradis.
Jolana
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Sous des pressions
Plus de sensation.
Une nature morte
Sans plus d'éclat.
Entendre son coeur qui bat
Sans rien qui n'en sorte.
Voir la beauté
Sans la ressentir.
Vivre chaque mauvais jour
Sans pouvoir le maudire.
Verser les larmes sans raison
Mais les verser à profusion.
Etouffer lentement
Ne rien percevoir d'émouvant.
Comme dans le sable qui enlise
Vivre jusqu'a ce que tout se brise.
Jolana, le 13/02/2014
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Son recueil de poésies est édité chez Edilivre.
Je lui fait un peu de pub car j'aime vraiment beaucoup ses écrits :-)
Bonne chance avec son recueil!!!
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Ce matin je me lève et je regarde le ciel.
Se dessine alors devant moi un arc-en-ciel
Ma fille à mes côtés me dit: "regarde comme c'est beau!
Et si aujourd'hui on faisait un truc rigolo?
Allons d'arbre en arbre visiter notre planète
J'ai entendu dire que c'est lieu plutôt chouette!
mais paraît-il, elle n'a plus trop le coeur en fête.
Remontons-lui le moral, prenons donc nos bicyclettes!"
Les gens, nous voyant faire, disent: "ça ce n'est pas normal!"
Mais je sais qu'au fond de nous bat le coeur d'une chamane.
Quelques baumes préparés nous partons à l'aventure,
tellement motivées nous allons à bonne allure.
Arrivant enfin à l'une des destinations,
Nous délivrons de leur geôle de pauvres visons.
Les gens nous voyant faire disent: "ça ce n'est pas légal!"
Mais moi je dis qu'au fond de nous chante l'âme d'une chamane!
Suivant notre lancée, nous reprenons notre chemin
replantant sur la route bois et forêts,
Direction l'océan pour le repeupler de requins,
De baleines, de dauphins, de corail et le dépolluer.
revenant sur la terre, nous arrivons en Afrique,
Sauvant la faune, la flore des braconniers pathétiques.
on distribue des baumes que l'on a rendu magiques
Tout le monde se mobilise enfin c'est fantastique!
Et nous voilà, dans cette ronde, faite d'humains
Prenant conscience de leur monde pour le soigner enfin. (bis)
Le coeur et l'âme d'une chamane, le coeur et l'âme d'une chamane....
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Challenge: "J'ai mal à la terre"
L'eau bleu clair coulait jadis des hautes montagnes.
Ses clapotis rythmaient la musique des bois.
Les animaux vivaient comme des rois, sans hargne.
Mais l'homme moderne est là et tous sont aux abois.
Es-tu si différent? Quatre membres, quatre pattes?
Quelle vie sera la tienne quand plus rien alentour
Plus d'arbre, plus de fleur, non, plus rien à abattre
N'égayera ta vie, n'égayera tes jours?
Petite créature, tu n'es pas très mature
Tu crois tout posséder, tu crois tout maîtriser.
Tu manques d'humilité face à la mère nature.
Ouvre donc tes yeux, qu'ils soient émerveillés!
Tu parles de beauté devant des bâtiments
Mais le béton peut-il te servir d'aliments?
L'air rempli de carbone, peux-tu le respirer?
Que fais-tu de ta mère, celle de qui tout est né?
Tu t'amuses tel l'enfant qui aurait trop de jouets
"Tout peut être cassé car tout est remplaçable"
Mais vois, l'océan gronde, son ire fait tout tomber.
Terre-mère est en colère et sera implacable.
Cours vite jusqu'à ton coffre y chercher ton argent
Symbole d'une existence qui te rend important.
Ces bouts de papier, à quoi te serviront-ils
Quand suite à tes méfaits ne restera qu'une île?
De la cime du Monde, on verra un ver nu
Tremblant de froid de faim car il n'avait pas cru
Que son essence humaine ne durerait que tant
Qu'il aimerait la Terre et tous ses habitants.
Jolana
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