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Challenge du dimanche 23 mars: Echos et reflets
Dans la forêt, orée, orée
Vivait une nymphe , mince, mince
Aux yeux d'azur, si durs, si durs,
Créature superbe, en herbe, en herbe.
Elle se prit d'amour, si lourd, si lourd
Pour un jeune homme beau, si beau.. OH! OH!
Mais qui n'aimait que lui. Et il vit, il vit,
Il vit son reflet sur la mare , si beau, si rare
Il en fut tout esbaudi, et oui et oui!
La jeune nymphe au nom d'Echo, punie par une déesse là-haut
Ne pouvait que répéter les derniers mots (ses maux, ses maux)
Que l'on prononçait devant elle, en ritournelle...
Quand elle voulut clamer au bellâtre, hélas, hélas!
Ses sentiments aimants, aimants
Elle ne put que donner son nom en écho, écho...
- Je suis Narcisse. Ne suis-je pas beau?
- Pas beau , pas beau...
-Serais- tu sotte?
- Sotte, sotte...
- Passe ton chemin, importune! Tu ne sais pas apprécier un tableau de maître!
- De maître, de maître...
Et la jolie nymphe s'enfuit, tant-pis, tant-pis,
Désespérée et remplie de honte... Tu parles d'un conte!
Et le jeune homme attiré par son reflet, beauté écervelée,
Voulut à cette perfection donner un baiser, mouillé , mouillé,
Et dans l'eau sombra et ainsi finit noyé... ô gué, ô gué...
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Les cheveux éparpillés autour de ma tête
Se prolongent en racines dans l'humus gorgé
Des perles de rosée claire tombant en cordelettes.
Je suis enfant de la Terre, née de ce sol sacré.
De là je puis toucher le ciel et ses étoiles,
Voyage au goût sucré que j'aime parcourir seule.
Bien ancrée en Gaïa, je hisse la grand voile
Je vole par mon esprit retrouver mon aïeul.
Nous échangeons, il était sage parmi les sages:
J'observe le monde de là-haut: microscopique.
Les gens sont flous, petites fourmis sans visage.
Loin des humains et de leur insensée logique,
Mon essence enracinée en ma Terre de fous
Me rappelle que si je suis une, c'est parmi nous.
Jolana, le 18 mars 2014.
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Challenge du 16 mars:" Regarde en haut avec les yeux du coeur"
Temps de tristesse, de désespoir...
Prête l'oreille au chant des anges.
Quand tout est lourd, que tout est noir
Attrape la main qu'ils te tendent.
Ouvre les yeux, ouvre ton coeur,
Relève la tête, vois au-delà
Des apparences sans vraie valeur:
Tout n'est pas seulement ici bas.
Si l'on te fait courber l'échine
Laisse aller et lâche prise
Prends du recul, de l'altitude,
Apprends à briser l'habitude.
Défais-toi de tes fausses croyances
Ecoute l'univers et sa résonance.
Quand ta vie s'emplit de malheur
Regarde en haut avec les yeux du coeur.
L'infini céleste, l'infini lustral
Ne connaît ni le bien, ni le mal
Regarde en haut laisse toi guider
Suis la voie que tu t'étais tracée.
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De la pluralité des Mondes
Procède sa richesse.
Notre belle Terre féconde
Quelle merveilleuse hôtesse!
L'on peut entendre au loin
Chanter la Hulotte.
Quand règne la pénombre
Elle fait vibrer sa glotte.
Le jour une autre mélodie
Petits moineaux, Rouge-gorges,
S'époumonent en harmonie,
Chants dignes de plus beaux orgues.
La hase dans la forêt
Ne sera pas en reste.
La laie protégeant ses petits
Se tenant aux aguets
Bondit au moindre bruit suspect.
Le bruissement des feuilles
Susurre légèrement
Tout un pan de recueil
De chants bien étonnants.
Un peu plus loin ruisselle
Le torrent à l'eau pure,
Charmant celui ou celle
Ecoutant son murmure.
Les courageuses abeilles
Vrombissent et butinent
Claquant leurs petites ailes
En un rythme de biguine.
Quel petit monde actif
Chacun, chacune à sa tâche
Rend le monde plus attractif
Pour l'artiste et sa gouache.
Car si l'homme sait détruire
Il sait aussi offrir
Par sa sensibilité, au travers de son art
Une symphonie, un tableau, du nectar..
Il rend hommage à notre Terre ronde,
Notre si belle Hôtesse féconde.
Jolana (12-13 mars 2014)
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Toujours sur le thème : "Sur le chemin"
Un rendez-vous de plume à plume, inopiné,
Dans l'univers des mots, l'émotion partagée,
Une rencontre d'une éloquence inspirée,
Se dévoilant sur le chemin de l'Amitié.
Nous font nous découvrir l'une l'autre
Au travers des lettres et rimes aimées,
Nos mots à mots et leur musicalité,
Font résonner nos âmes sur des accords sans faute.
Sur leur chemin de vie d'une harmonie majeure,
Les portées de nos sonorités se répondent,
Ainsi qu'un doux écho se propageant sur l'onde
Dans son intarissable et symphonique ardeur.
Alors dénouons les notes des assonances sans bémol
Laissons éclater l'Opéra de nos coeurs!
Que les rythmes, les sons, la poétique s'envolent
Au-dessus de ce chemin croisé avec bonheur.
Tel un feu d'artifice, ainsi qu'un arc-en-ciel,
Cette complicité d'un commun ressenti
Eclairera les sentes fleuries de la Vie,
A tout jamais, Amie, aux yeux de l'Eternel.
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