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Du bleu marine dans le blues
du vague à l'âme dans le noir
du rouge comme le sang
mais mon sang froid est blanc
comme neige qui fond au soleil.
Je cherche tes yeux vermeils.
Plus rien ne m'émerveille.
Le vert jaunissant de l'herbe,
jaune acide me rend acerbe.
La nuit grise ni noire ni blanche
la nuit, je suis transparante,
transpirante de peur bleue.
Du bleu dans mon blues
Je fredonne un dernier air
Bois mon dernier verre,
et tire ma révérence.
Et trotte trotte la petite souris...
Jolana
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Cette voix grave et chaude
Présence bouclier de tout instant.
Cette force inspirant la mienne
Un amour incommensurable.
Les retrouvailles d'été tant attendues
Instant d'humiliation tant redoutée
Cet amour incommensurable
Que je n'ai que rêvé.
Le sauveur de mon enfance en détresse
Perdu dans son amour de sa maîtresse
Humiliation , encore, rejet de qui j'étais
Pas à la hauteur de ce que tu espérais.
Sujet tabou durant vingt ans,
Loin de ta vie, tous mes tourments
M'ont construite malgré toi
J'ai bien vécu loin de toi.
Défi accepté, relevé,
Toi juste l'ombre du père
Qu'inlassablement j'attendais.
Et cette découverte qui laisse un goût amer.
Car toutes ces blessures n'avaient de sens
Qu'à travers ton être repoussant le mien.
Cette bataille aujourd'hui je la perds
Car c'est Alzheimer qui s'en vient.
Tu oses tout oublier, abandon, humiliation, regrets.
C'est aujourd'hui que je me sens abandonnée.
Colère, frustration, comme trahie par la vie.
Eh bien soit, j'accepte aussi ce défi.
Au revoir mon meilleur ennemi,
Au revoir mon père non chéri
Au revoir souvenirs maudits
Ma vie, je la redéfinis.
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Je croyais que ça n'arrivait qu'aux autres. Une anecdote dans la vie des autres, que l'on peut raconter en rentrant à la maison comme si on détenait une histoire incroyable. Les pauvres!... Comme un scénario utilisé dans les séries les plus basiques et pas si intéressantes au final...
Je ne savais pas que le temps passe si vite que je pourrais me retrouver un jour à gérer des problèmes que géraient mes grand parents; Un truc d'adultes séniors que je ne vivrais sans doute jamais. La vie devant moi, tout cela aurait dû rester bien loin de moi.
Eh puis te voilà! Maladie insidieuse. Te voilà dans ma vie mais cette fois, tu me réveilles. Je suis devenue ces adultes séniors qui géraient des problèmes d'adultes. La vie devant moi s'écoule sans crier gare. Elle n'est plus vraiment devant moi mais je suis en plein dedans.
Impuissante devant ton esprit qui s'égare, qui te perd chaque jour un peu plus. Que puis je faire pour protéger ceux que j'aime? Quelle puissance détient on dans nos mains pour affronter l'inaffrontable?
Te rappeler chaque jour qui tu es, qui je suis. Retarder l'inévitable oubli de tout. Garder le sourire aux lèvres, pleurer plus tard... Et je ne veux pas être à plus tard.
Accepter que la vie gagne avec ses moments incroyables de bonheur partagé et ses moments incroyablement cruels. Accepter la vie...
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La lune, la lune,
Comme une jolie plume,
S'est envolée au loin,
Elle ne regrette rien.
Elle a quitté sa soeur
Sans lui briser le coeur.
La Terre, trop Terre à Terre
Ne veut pas de l'Ether.
L'astre brille d'argent,
Sur le bleu de sa soeur,
Planète aux mille couleurs.
Quel duo chatoyant!
6 commentaires -
Tu as grandi. Je pourrais dire, tu as osé grandir! A mes côtés, je ne m'en suis pourtant pas rendu compte. Une vive émotion étreint mon coeur. Il est rempli d'amour bien entendu, de fierté aussi devant cette jeune personne que tu es, que tu deviens un peu plus chaque jour. A mes côtés? mais je ne vois que maintenant, si proche de moi, que tu t'éloignes un peu plus. Les années passées si bien remplies, de rires, de larmes, de câlins, parfois de punitions, oh si peu...
Jolie jeune fille droite, honnête, réfléchie. Ma fille, ma mini semblable si différente de moi. Une version bien améliorée. J'aurais voulu être comme toi, mais sans doute fallait-il que je sois qui je suis pour être la maman qui te guiderait sur les pas que tu empreintes. Ton propre chemin.
Tant hâte de voir la jeune femme que tu deviendras et tant peur de voir ce jour arriver.
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