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La nuit devient la pire ennemie
Quand elle nous interdit tout repos.
Attaquée par les démons du passé maudit
La voilà sur ce seuil de porte à nouveau.
C'est la nuit, quelle horreur
Elle est seule, elle a peur.
Qu'on l'emmène parmi les étoiles dorées
Elles brûlent tant de mille feux
Qu'elles seules pourraient la réchauffer.
Elle ne veut pas entrer dedans
La créature est là, elle l'attend.
Elle le sait, impossible de la duper:
"ô Etoiles! faites que maman soit éveillée!"
Mais 1,2,3,4 cachetons
Ont égaré la raison de sa mère
Elle est bien bien loin déjà
Et le démon est là devant elle...
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Ma bulle, ma bulle,
Mon bouclier de vie.
J'aime à m'y enfermer
Juste pour mieux respirer.
Je fais le vide, aucune
Idée même la plus brune
Ne peut me rendre aigrie.
J'y fais de beaux voyages:
Des forêts étendues,
Les mers, doux pélerinages,
Rien n'y est défendu.
La liberté chérie,
Celle que l'on m'a chantée
Dans ma bulle , mon amie,
Je peux la savourer.
Bien loin des turpitudes
D'un monde trop matériel,
Je prends de l'altitude
Pour un monde de merveilles.
Jolana, le 02/12/13
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Comme le pont entre deux saisons,
Comme le temps d'un souffle entre deux pages
Que l'on tourne pour clore un chapitre,
Elle se trouvait entre deux mondes,
Laissant derrière elle les rivages
Trop bien connus, abandonnant la mitre
Symbolique qu'elle se forçait à porter.
Elle suivait le son chantant
De la rivière aux clapotis de perles,
Resplendissant de toute son humanité.
Le froid inquiétant de l'inconnu l'enveloppant,
Elle couvrit du manteau de son courage ses épaules frêles.
Jolana, le 21/12/13
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Et tandis que j'observais au loin les oiseaux
Que j'analysais leur battements d'ailes
Tandis que je rêvais d'être là-haut,
J'ai pensé que cela serait possible peut-être...
Me joindre à eux... mais quelle mécanique
Pourrait me faire décoller et faire la nique
A cette gravité pesante sur mes épaules...
J'ai pris le temps de tout croquer
Sur mult pages mes schémas frivoles
Selon les dires d'esprits étroits
S'étalent de plus en plus complets.
Voilà! Je tente et puis m'envole
J'y crois très fort et dégringole
Oh oui j'assure la bouffonnerie
Mais riez bien, je sais qu'aujourd'hui
J'ai frôlé du doigt mon rêve
Demain, dans un an dans un siècle peut-être
Je sais que l'homme accomplira des prodiges
Mon expérience n'était qu'une voltige
Demain l'homme sera aigle
Demain l'homme aura des ailes.
Jolana, le 29/12/2013
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Corps mécanique
De fluides, de sang et d'os
Un squelette hilarant un peu rosse
A mon bel esprit fort fait la nique.
Pantin désarticulé,
Toute la grâce évaporée
En un coup de cliché...
Reste le rire pour seule arme
Aux allures jaunies
Cachant le coeur plein de larmes:
Tout est à prendre dans cette vie.
Jolana, le 14/01/2014
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