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    Miroir

     

    Je regarde ce visage, juste en face du mien,

    Le regarde sans cesse, le scrute sans fin.

    Ce visage, m’est-il familier ?

    Il serait aussi bien celui d’un étranger.

     

    Sans doute l’ai-je connu par le passé ?

    Il avait alors je ne sais quoi de différent…

    Oui, je me souviens ; ô le ravage des ans !

    Le temps appose la marque de sa rivière indélébile.

    Tandis que je ris, je pleure, je vis, il jubile.

     

    Et je ne sais, face à ce portrait

    Si en mon cœur, en mon âme, je dois rire ou pleurer…

     

     

     

     

    Le 5 décembre 2012

     

     

     

     


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    Pluie dehors

    Je m’endors.

    Pleure mon cœur

    Je prends peur.

    Temps de colère

    Je désespère

    Arme à la main

    Mais en vain.

    Place à l’amour

    Oui ! Pour toujours ?

    Humeur mutine

    Je butine.

    Jeux de mots

    Monde plus beau.

    Maux et outrages

    Je fuis l’orage.

    Ombre et lumière

    Je vois l’éclair.

    Long corridor

    Triste sort.

    Pluie dehors

    Je m’endors…

     

    Jolana, 09/03/2013


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  • A une âme égarée.

     

    Tu es celle qui m'a appris à chanter

    Celle qui m'a appris à danser

    Celle qui m'a appris à aimer

    Celle enfin qui me protégeait.

    Et puis... Tu t'es envolée

    Comme un oiseau tout affolé.

     

    Je me souviens que tu as pu me blesser

    Un jour où la tempête ravageait ta tête

    Un jour où tu n'as su me reconnaître

    Car en toi tu étais égarée...

     

    Puis l'on m'a arrachée à toi 

    Je te serrais pourtant fort dans mes bras...

     

    J'ai pensé que je t'avais trahie

    Puis j'ai pensé que tu m'avais trahie aussi

    Puis grandissant je t'ai haïe

    De toute mon âme, mon coeur en furie

    Puis est venue la honte d'être à tes côtés

    La honte de ce que les gens disaient

    J'avais si mal, ne m'en veux pas

     

     

    Abandonnée, trimballée, mal aimée

    Comme un fardeau dans cette vie

    Où seule tu m'y avais souhaitée

    J'ai appris à construire mon nid.

    Regarde ce que j'y ai construit...

     

    Tu es et seras la seule

    Et j'arrive à faire mon deuil

    Alors-même que tu me regardes.

    Je peux enfin lâcher mes gardes.

     

    Je t'aime malgré toi et cette foutue vie

    Je t'aime , vois, je ne suis pas cassée

    Et mon chemin, semé d'amour, je le poursuis...

     

     

     

     

     

     


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