• Le sang qui coule dans mes veines

    ne me définit pas.

    Une ressemblance fortuite à vous ma Reine,

    ne me décrit pas.

    L'air qui nourrit mes poumons

    Nourrit-il les vôtres?

    Les battements de mon coeur

    Alimentent-ils le vôtre?

    Mon destin de vie doit-il être celui

    Que vous décidâtes: un simple calque

    Du parcours que vous avez subi?

    "Vous avez fait tant pour moi

    Quel en est le retour?"

    Celui sans doute de me voir chaque jour

    Evoluer vers cette femme que vous auriez pu devenir.

    Autres temps, autres lieux, autres moeurs,

    Ouvrez à votre petite-fille rebelle

    L'intégralité de votre coeur.

    L'amertume ne peut durer face à l'amour qui étincelle.

    Sachez aimer la femme que je suis,

    Comme moi j'aime la femme que vous êtes,

    Sublime et imparfaite.

     

     

    Jolana, le 17 juin 2013


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  • Pardonnez-moi, je ne savais pas.

    Mes yeux ne voyaient  de cette femme

    Que ce corps et ses replis de graisse

    "Quel spectacle affligeant à mon regard!"

    Mes yeux grands ouverts étaient aveugles

    Et mon coeur fermé était sourd.

    Je n'envisageais pas le combat qu'elle menait

    Contre son corps déréglé chaque jour.

     

    Pardonnez-moi, je ne savais pas.

    Mes yeux se détournaient de cet enfant

    Qui annônait ses mots"il est pourtant grand!"

    "Quelle chance que le mien ne balbutie pas!"

    Mes yeux grands ouverts étaient aveugles

    Et mon coeur fermé était sourd.

    Je n'envisageais pas que son cerveau

    Suivait le code de gènes abîmés depuis son premier jour.

     

    Pardonnez-moi, je n'avais pas compris.

    Mes yeux grands ouverts étaient aveugles

    Et mon coeur fermé était sourd.

    Et il aura fallu que ma chair lache,

    Que mon corps couard crève mon rêve

    Et pour comprendre, qu'il m'abatte en plein vol.

    Je n'aime pas les idoles

    Mais j'idôlatrais l'idée

    De me mouvoir en notes jusqu'à mes plus vieilles années...

     

    Suis-je seule égoïste

    A ne voir que la surface

    Des choses de la vie

    Jusqu'à ce qu'elle nous fracasse

    Et qu'elle nous engloutisse?

     

    Jolana, le 1er septembre 2013

     

     

     

     


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