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Par Catiminy le 25 Août 2014 à 23:23
Les larmes du ciel se mêlent à mes pleurs
Ainsi s'achève ce jour dans la douleur.
Tout est gris, plus de teintes à demi
Fermer son coeur est tout ce qui est permis.
Le concert des gouttes fracassantes
N'a plus le son des cascades chantantes.
Que tout soit inondé, comme lavé des péchés
Que trop d'humains encore osent perpétrer.
Gronde Nature, laisse libre ta colère!
Qu'elle se déchaîne et te libère
D'un fardeau bien trop lourd qui ne comprend
Que la loi de la violence et celle de l'argent.
Faudra-t-il la pestilence née de ton sein
Pour que l'esprit redevienne un peu plus sain?
Qu'il connaisse tout le désespoir de la meurtrissure
Des corps qui se désagrègent jusqu'à la pourriture,
Qu'il devienne petit, dans cet espace vaste,
Qu'il réapprenne quelle est vraiment sa place,
Que l'humilité de sa race soit une évidence
Pour recréer un monde où chaque être a sa chance?
Jolana
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Par Catiminy le 4 Juillet 2014 à 13:56
A toi qui as donné ta vie pour que je vive la mienne.
Je ne te connais pas, mais je te remercie.
Je suis contre les armes, les massacres, la haine
Mais c'est grâce à tes choix que je mène ma vie.
J'aspire au vrai bonheur, à la sérénité
Je sais que c'est un luxe que je peux me payer
Car des gardiens comme tu le fus veillent chaque jour
Pour que je puisse me concentrer sur ma quête d'amour.
C'est vrai j'abhorre les armes,
Je hais les armées et leurs tueries
Mais j'avoue que c'est douce utopie
Que de croire que les hommes cesseront de se battre.
Etais-tu héro ou jeune carnassier?
Aimant la liberté, la vie ou la tuer?
Mais je suis là à déposer mes vers
En toute insouciance car ailleurs sur Terre,
Des hommes au coeur de soldat
Se battent pour défendre mes droits.
Jolana
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Par Catiminy le 28 Mars 2014 à 14:42
J'ouvre le journal sur la dernière page
Violences, violences encore, toujours, en images.
Des guerres, des émeutes ou des révolutions
Jusqu'à la photo d'une abomination.
Cette toute petite fille recroquevillée
Sur elle-même telle un coquillage se fermant.
Elle attend ci qu'on vienne l'ausculter.
Ele n'a pas huit ans, elle a été violée.
C'est dans le journal, ça ne fait aucun mal
De là où je suis, je suis bien à l'abri.
Je lis que là-bas, c'est pratique courante
Soixante-dix enfants par jour sont victimes
D'actes crapuleux sans aucune réprimande.
Pour beaucoup d' hommes même, violer c'est être viril!
C'est dans le journal, ça ne fait aucun mal
De là où je suis, je suis bien à l'abri.
Le sexe comme au bar: "une envie? je m'sers!
Personne ne dira rien, y a pas d'quoi s'en faire"
C'est en Afrique du Sud. Etre enfant c'est rude.
C'est être maltraité, sans sollicitude.
Ils sont partout , même chez nous les prédateurs.
La morale condamne les auteurs de méfaits.
La justice punit les salauds de violeurs.
Mais l'image de cette petite fille est gravée.
Petite fille recroquevillée, bien sage
Attendant quelqu'un qui veuille la protéger.
Jolana
Suite à un article sur le libé sur les violences sexuelles en Afrique du Sud, hier le 27/03/2014.
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Par Catiminy le 8 Février 2014 à 19:37
Poudre de Perlimpimpin
L’esthétique maléfice
Dont je saupoudre mon nez
Est-il vraiment hygiénique ?
Cherchons à le démontrer :
Pour ma peau sèche et sensible,
Cure à sa fragilité:
Du dicarboxymethyl
Trisodium associé
Paraffine, Stéarate
Pour mes yeux qui vous épatent.
Et pour mon visage trop pâle
Un peu de butane, propane…
Mixture sans aucun danger
« Bien sûr, nous l’avons testée ! »
Sur de petites créatures
Jetées ensuite aux ordures.
Cris, pleurs, sang de ces cobayes
Ingrédients de nos pommades.
« Peu importe les tortures
Pourvu que nos peaux soient pures »
L’esthétique maléfice
Dont je saupoudre mon nez
Vaut-il bien le bénéfice
Que je saurai retirer ?
Refoulant le poids des âges
Nous nous prenons pour des mages.
Mais la beauté éternelle
Peut nous rendre bien cruelles.
Majestés à l’âme tripière
Nous n’avons certes plus de rides
Las, notre âme est d’une sorcière
Et notre cœur résonne vide.
Jolana, le 09/01/2013.
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Par Catiminy le 8 Février 2014 à 19:34
Je suis tel un volcan sur le point d'exploser
Tant de miasmes brûlants sur vous à déverser
Soulageant ma sous-pape par trop pressée.
Courez donc pauvres fous! Pantins,
Marionnettes! de vices par trop exposés!
Fuyez mon courroux, tracez votre chemin
Mon ire sera violente, à peine maîtrisée
Car elle est à la hauteur de la blessure
Portée par votre condescendante désinvolture.
Vous Madame, Vous Monsieur,
Dont les nombrils sont si grands qu'ils englobent le monde,
Méfiez-vous du destin tracé par les parques.
Un coup du sort et le fil capricieux
Vous ôtera tout privilège des hôtes de marque
Que vous croyez être, ô Prétentieux!
Mais tel le volcan qui a vomi sa lave
Ma colère, déversée, ne laisse que du froid à mon âme.
Quel sentiment bien puissant mais vain!
Je suis toute tremblante, là, égarée,
Cherchant à apaiser mes sens exaltés.
Que n'ai-je pris du recul plus tôt
Me mettre dans cet état ne vous rend pas moins idiots...
J'apprends donc à devenir zen
Je me focaliserai plus sur ceux que j'aime.
Sortir prendre l'air quand tout devient trop chaud...
Je vous laisse, vous, soi disants grands, à vos grands maux.
Il n'est pas de petites vies, pas de petites gens,
Seulement des gens du coeur et de l'esprit
Mais cela s'apprend tout au long d'une vie.Je vous laisse, sans jalouser, à tout votre argent.
Jolana, le 25 juillet 2013
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