• Les larmes du ciel se mêlent à mes pleurs

    Ainsi s'achève ce jour dans la douleur.

    Tout est gris, plus de teintes à demi

    Fermer son coeur est tout ce qui est permis.

     

    Le concert des gouttes fracassantes

    N'a plus le son des cascades chantantes.

    Que tout soit inondé, comme lavé des péchés

    Que trop d'humains encore osent perpétrer.

     

    Gronde Nature, laisse libre ta colère!

    Qu'elle se déchaîne et te libère

    D'un fardeau bien trop lourd qui ne comprend

    Que la loi de la violence et celle de l'argent.

     

    Faudra-t-il la pestilence née de ton sein

    Pour que l'esprit redevienne un peu plus sain?

    Qu'il connaisse tout le désespoir de la meurtrissure

    Des corps qui se désagrègent jusqu'à la pourriture,

     

    Qu'il devienne petit, dans cet espace vaste,

    Qu'il réapprenne quelle est vraiment sa place,

    Que l'humilité de sa race soit une évidence

    Pour recréer un monde où chaque être a sa chance?

     

    Jolana

     


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  •  

    A toi qui as donné ta vie pour que je vive la mienne.

    Je ne te connais pas, mais je te remercie.

    Je suis contre les armes, les massacres, la haine

    Mais c'est grâce à tes choix que je mène ma vie.

    J'aspire au vrai bonheur, à la sérénité

    Je sais que c'est un luxe que je peux me payer

    Car des gardiens comme tu le fus veillent chaque jour

    Pour que je puisse me concentrer sur ma quête d'amour.

     

    C'est vrai j'abhorre les armes,

    Je hais les armées et leurs tueries

    Mais j'avoue que c'est douce utopie

    Que de croire que les hommes cesseront de se battre.

     

    Etais-tu héro ou jeune carnassier?

    Aimant la liberté, la vie ou la tuer?

     

    Mais je suis là à déposer mes vers

    En toute insouciance car ailleurs sur Terre,

    Des hommes au coeur de soldat

    Se battent pour défendre mes droits.

     

     

    Jolana

     


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  •  

    J'ouvre le journal sur la dernière page

    Violences, violences encore, toujours, en images.

    Des guerres, des émeutes ou des révolutions

    Jusqu'à la photo d'une abomination.

     

    Cette toute petite fille recroquevillée

    Sur elle-même telle un coquillage se fermant.

    Elle attend ci qu'on vienne l'ausculter.

    Ele n'a pas huit ans, elle a été violée.

     

    C'est dans le journal, ça ne fait  aucun mal

    De là où je suis, je suis bien à l'abri.

     

    Je lis que là-bas, c'est pratique courante

    Soixante-dix enfants par jour sont victimes

    D'actes crapuleux sans aucune réprimande.

    Pour beaucoup d' hommes même, violer c'est être viril!

     

    C'est dans le journal, ça ne fait aucun mal

    De là où je suis, je suis bien à l'abri.

     

    Le sexe comme au bar: "une envie? je m'sers!

    Personne ne dira rien, y a pas d'quoi s'en faire"

    C'est en Afrique du Sud. Etre enfant c'est rude.

    C'est être maltraité, sans sollicitude.

     

    Ils sont partout , même chez nous les prédateurs.

    La morale condamne les auteurs de méfaits.

    La justice punit les salauds de violeurs.

    Mais l'image de cette petite fille est gravée.

     

    Petite fille recroquevillée, bien sage

    Attendant quelqu'un qui veuille la protéger.

     

     

    Jolana

     

    Suite à un article sur le libé sur les violences sexuelles en Afrique du Sud, hier le 27/03/2014.

     


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  • Poudre de Perlimpimpin

     

    L’esthétique maléfice

    Dont je saupoudre mon nez

    Est-il vraiment hygiénique ?

    Cherchons à le démontrer :

     

    Pour ma peau sèche et sensible,

    Cure à sa fragilité:

    Du dicarboxymethyl

    Trisodium associé

    Paraffine, Stéarate

    Pour mes yeux qui vous épatent.

    Et pour mon visage trop pâle

    Un peu de butane, propane…

     

    Mixture sans aucun danger

    « Bien sûr, nous l’avons testée ! »

    Sur de petites créatures

    Jetées ensuite aux ordures.

    Cris, pleurs, sang de ces cobayes

    Ingrédients de nos pommades.

    « Peu importe les tortures

    Pourvu que nos peaux soient pures »

     

    L’esthétique maléfice

    Dont je saupoudre mon nez

    Vaut-il bien le bénéfice

    Que je saurai retirer ?

    Refoulant le poids des âges

    Nous nous prenons pour des mages.

    Mais la beauté éternelle

    Peut nous rendre bien cruelles.

     

    Majestés à l’âme tripière

    Nous n’avons certes plus de rides

    Las, notre âme est d’une sorcière

    Et notre cœur résonne vide.

                                                                      Jolana, le 09/01/2013.



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  •  

     

    Colère

     

     

     

     

    Je suis tel un volcan sur le point d'exploser

    Tant de miasmes brûlants sur vous à déverser

    Soulageant ma sous-pape par trop pressée.

    Courez donc pauvres fous! Pantins,

    Marionnettes! de vices par trop exposés!

    Fuyez mon courroux, tracez votre chemin

    Mon ire sera violente, à peine maîtrisée

    Car elle est à la hauteur de la blessure

    Portée par votre condescendante désinvolture.

    Vous Madame, Vous Monsieur,

    Dont les nombrils sont si grands qu'ils englobent le monde,

    Méfiez-vous du destin tracé par les parques.

    Un coup du sort et le fil capricieux

    Vous ôtera tout privilège des hôtes de marque

    Que vous croyez être, ô Prétentieux!

     

    Mais tel le volcan qui a vomi sa lave

    Ma colère, déversée, ne laisse que du froid à mon âme.

    Quel sentiment bien puissant mais vain!

    Je suis toute tremblante, là, égarée,

    Cherchant à apaiser mes sens exaltés.

    Que n'ai-je pris du recul plus tôt

    Me mettre dans cet état ne vous rend pas moins idiots...

    J'apprends donc à devenir zen

    Je me focaliserai plus sur ceux que j'aime.

    Sortir prendre l'air quand tout devient trop chaud...

    Je vous laisse, vous, soi disants grands, à vos grands maux.

    Il n'est pas de petites vies, pas de petites gens,

    Seulement des gens du coeur et de l'esprit
    Mais cela s'apprend tout au long d'une vie.

     

    Je vous laisse, sans jalouser, à tout votre argent.

     

    Jolana, le 25 juillet 2013


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