• Ire et mes diables

     

     

    Colère

     

     

     

     

    Je suis tel un volcan sur le point d'exploser

    Tant de miasmes brûlants sur vous à déverser

    Soulageant ma sous-pape par trop pressée.

    Courez donc pauvres fous! Pantins,

    Marionnettes! de vices par trop exposés!

    Fuyez mon courroux, tracez votre chemin

    Mon ire sera violente, à peine maîtrisée

    Car elle est à la hauteur de la blessure

    Portée par votre condescendante désinvolture.

    Vous Madame, Vous Monsieur,

    Dont les nombrils sont si grands qu'ils englobent le monde,

    Méfiez-vous du destin tracé par les parques.

    Un coup du sort et le fil capricieux

    Vous ôtera tout privilège des hôtes de marque

    Que vous croyez être, ô Prétentieux!

     

    Mais tel le volcan qui a vomi sa lave

    Ma colère, déversée, ne laisse que du froid à mon âme.

    Quel sentiment bien puissant mais vain!

    Je suis toute tremblante, là, égarée,

    Cherchant à apaiser mes sens exaltés.

    Que n'ai-je pris du recul plus tôt

    Me mettre dans cet état ne vous rend pas moins idiots...

    J'apprends donc à devenir zen

    Je me focaliserai plus sur ceux que j'aime.

    Sortir prendre l'air quand tout devient trop chaud...

    Je vous laisse, vous, soi disants grands, à vos grands maux.

    Il n'est pas de petites vies, pas de petites gens,

    Seulement des gens du coeur et de l'esprit
    Mais cela s'apprend tout au long d'une vie.

     

    Je vous laisse, sans jalouser, à tout votre argent.

     

    Jolana, le 25 juillet 2013

    « Faux poème, vraie pensée »

  • Commentaires

    1
    Samedi 15 Février 2014 à 21:23

    Oh celui-ci avec des mots très juste.

    2
    Samedi 15 Février 2014 à 21:27
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