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Ire et mes diables
Je suis tel un volcan sur le point d'exploser
Tant de miasmes brûlants sur vous à déverser
Soulageant ma sous-pape par trop pressée.
Courez donc pauvres fous! Pantins,
Marionnettes! de vices par trop exposés!
Fuyez mon courroux, tracez votre chemin
Mon ire sera violente, à peine maîtrisée
Car elle est à la hauteur de la blessure
Portée par votre condescendante désinvolture.
Vous Madame, Vous Monsieur,
Dont les nombrils sont si grands qu'ils englobent le monde,
Méfiez-vous du destin tracé par les parques.
Un coup du sort et le fil capricieux
Vous ôtera tout privilège des hôtes de marque
Que vous croyez être, ô Prétentieux!
Mais tel le volcan qui a vomi sa lave
Ma colère, déversée, ne laisse que du froid à mon âme.
Quel sentiment bien puissant mais vain!
Je suis toute tremblante, là, égarée,
Cherchant à apaiser mes sens exaltés.
Que n'ai-je pris du recul plus tôt
Me mettre dans cet état ne vous rend pas moins idiots...
J'apprends donc à devenir zen
Je me focaliserai plus sur ceux que j'aime.
Sortir prendre l'air quand tout devient trop chaud...
Je vous laisse, vous, soi disants grands, à vos grands maux.
Il n'est pas de petites vies, pas de petites gens,
Seulement des gens du coeur et de l'esprit
Mais cela s'apprend tout au long d'une vie.Je vous laisse, sans jalouser, à tout votre argent.
Jolana, le 25 juillet 2013
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Commentaires
Oh celui-ci avec des mots très juste.