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Fantomime
Et mes larmes amères qui coulent pour soulager
Ce coeur compressé qui bat en souffrance
Pour qui l'existence doit se faire en silence,
Ces larmes qui ne soulagent rien ne cessent de couler...
Ce coeur compressé qui bat en résistant,
Qui donne à tout coup comme un coup de poignard
Dans cette poitrine geignarde d'une poupée pantelant
Comme désarticulée, évoluant dans le vague brouillard.
Je deviens pantomime à la triste mine
Dont le coeur ne se réjouit plus de rien,
Qui fait rire les passants à l'humeur non chagrine
Et fait fuir ceux qui me comprendraient trop bien...
Jolana, le 09/01/2014
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Commentaires
Superbe poème!
Rassurez-vous, tous ne fuirons pas...! ;)
Bien Amicalement.
L.