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Comptine pour enfance perdue.
Le loup le loup est sorti de son bois...
Le loup le loup se rapproche à grands pas...
Je ferme fort mes yeux , je ne respire pas...
Peut-être, peut-être qu'il ne me verra pas.
Le loup, le loup est entré dans ma chambre...
Mon ourson sur mon coeur,
"Eloigne cet agresseur!"
Peut-être, peut-être le temps peut se suspendre...
Le loup, le loup est à côté de moi...
Son souffle sur ma nuque
Me pétrifie d'effroi.
Je ferme fort mes yeux, je ne respire pas.
Peut-être, peut-être qu'il ne me verra pas...
Peut-être... peut-être...
Peut-être... la prochaine fois...
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Commentaires
Très beau poème qui me rappelle l'un des miens, que je vous offre ici:
Ton conte est bon!
De dessous une pèlerine
D'un rouge vif, d'un rouge sang,
Dans la forêt, seule chemine,
Cachant un visage innocent,
Toute ingénue de sa jeunesse,
Une fillette de bon choix.
Prend garde petite princesse
Au loup qui rôde dans ces bois!
De dessous une capeline
Un rouge vif, un rouge sang
Souligne ses lèvres coquines
Qui cachent un sacré mordant.
Prends garde aux semblants de surface,
O loup qui rôde dans ses bois,
Que le dindon cru de la farce
Cette fois-ci ne soit pas toi!
Nous n'en n'aurions que peu de peine:
La bonne morale prévaut,
Dans ce clin d'œil à La Fontaine
Dont elle ne boira point l'eau.
Aujourd'hui, ce n'est plus la peine
De nous raconter du pipo.
Finis, vos contes à l'ancienne!
N'est-il pas vrai Monsieur Perrault?Très belle journée à vous!
Bien Amicalement.
L.
Sujet très difficile, surtout que dans la majorité des cas le prédateur possède le titre de protecteur et que le scénario parait inimaginable par tous
amicalement
Claude
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C'est beau, c'est fort, c'est...