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Par Catiminy le 10 Mars 2016 à 21:19
Mon coeur saigne, blessé, à l'agonie,
Le ciel est bas, tout recouvert de gris.
Jamais plus le soleil ne brillera
Jamais plus ne serai dans tes bras.
Baissé le rideau de mes yeux fermés
Pause silencieuse pour oublier
Comme je souffre depuis ton départ,
Je n'aspire qu'à rester dans le noir.
Un train à destination inconnue
M'entraine loin de toi, de tes chimères.
Et je rêve d'une nouvelle vue
De nouveaux rivages, de nouvelles terres.
Exotisme, musiques et couleurs
Tableau de maître qui peint mon bonheur.
Ainsi renaît le ruisseau de l'espoir
Et je dis adieu à mes déboires.
En pensée je voyage en mille lieux
Me repose en des jardins merveilleux
Auto-guérison à ma déraison
Que l'amour volé m'avait dérobée.
Je pars en d'autres mondes imaginés
Retracer ma vie à coups de crayons,
De plume, d'encre, de beaux parchemins
Ailleurs, je redéfinis mon destin.
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Par Catiminy le 10 Mars 2016 à 20:42
LA lie de l'humanité ne vit pas dans les poubelles.
C'est étrangement qu'elle dort dans la dentelle.
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Par Catiminy le 15 Février 2016 à 20:18
Quand la mauvaise averse tombera sur tes jours
Quand les ténèbres sembleront régner alentour
Quand tes larmes asséchées cesseront de couler
Quand la vie cruelle n'en finira plus de t'accabler
Si un jour tu ne ne crois plus en rien
Si tu ne crois plus qu'en un terrible destin
Si tes yeux ne perçoivent plus la lumière
Si ton coeur ne connaît plus que la guerre
Mes bras se dessineront en bouclier vivant,
Mon coeur fort redoublera ses battements,
Mon amour inébranlable sera pour toi toujours
Un abri pour te protéger de la vie et ses mauvais tours.
Mon enfant, ma fille, mon coeur, mon âme,
Je serai pour toi comme un chêne indéracinable,
Ton ciel dégagé, la sève vive dans tes veines,
Ta mère aimante soignant toutes tes peines.
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Par Catiminy le 30 Janvier 2016 à 18:16
Blanc - Pensée - Gaité - Bois - Sol
Bûche - Glace - Délice - Désert - Chemin
Derrière ma fenêtre, assise à ma table
Je couche mes pensées sans but véritable.
C'est la morte saison, le froid atteint même mes rideaux scintillants.
Dehors le chemin vers la route est recouvert de blanc.
On pourrait croire à un désert de sable à l'infini étendu
Mais le bois au bout de mon jardin n'en a point l'aridité.
Il est, à mes yeux enneigés, un îlot insolite de gaieté.
Un écureuil égaré patine sur la glace sur le sol répandue.
Je me délecte dans mon salon, bien au chaud,
Une bûche se consumant dans le poêle brûlant.
Que j'aime l'hiver, ses spectacles, ses délices,
Que j'aime affronter ses odeurs, protégée sous me pelisse...
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