• Mon amour s'est enfui auprès d'une autre vie.

    Ce matin nuageux tout m'a paru bien gris.

    Je ne sus plus du jour ou de la nuit quelle heure

    Passait tant les secondes pouvaient meurtrir mon coeur.

     

    Mon amour s'est enfui pour rejoindre une autre âme

    Sans doute d'une plus belle, plus aimable Dame.

    Je ne sais plus si le jour ou la nuit s'écoulent

    Passent les secondes et avec elles tout s'écroule.

     

    Monsieur me contait fleurette et mon coeur en fête

    Voulait croire, aveugle, aux mots fourbes et flatteurs

    Les sentiments trompés sont bien cruels en fait

     

    Jamais plus ne me bernera le bonimenteur.

    Mes atours les plus beaux ne seront plus de cristal

    Mais de fioles de poisons, aux fourbes, les plus fatals.


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  • L'ombre gagne dehors de son implacable noirceur

    Reste donc à l'intérieur!

    Le spleen infiltrant,tenace, s'installe et menace

    Lave ton coeur de sa trace!

    L'horizon lointain s'est chargé de brouillard dense et lourd

    Soleil, revêts tes atours!

    Les nuages veulent endormir ma tête meurtrie

    Donne leur la chasse, souris!

     

    La pesanteur du coeur et ses traces chéloïdes

    La noirceur de l'âme qui croit que tout est fini

    Ne peuvent perdurer que si l'amour est fui.

    Laisse la lumière irradier tout ton être.

    Inspire, expire emplis-toi de la force autour

    Fuis les faux semblants et sois vrai et sois toi

    A chaque jour suffit sa peine, remplis-le alors de joie

    Que la clarté des âmes se raccorde à l'amour.

     

     


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  • Franchir la porte.

    Pour où?

    Qu'importe!

     

    Un nouvel horizon porteur de songes et d'espoir

    Se fera connaître lorsque soufflera le vent

    Annonciateur de jours nouveaux encore plus beaux

    Qu'il nous restera à embrasser d'un coup du coeur.

    Laisser tomber nos carapaces érodées

    S'ouvrir au monde en un chant heureux à l'unisson

    Se sourire, s'embrasser, se voir enfin tous

    Et commencer une ère d'amour pour chaque être vivant.

     


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  • Sentier battu à plat de couture.

    Chemin sinueux au destin pluvieux.

    Pourtant sûre d'être sur la bonne voie

    Tout n'est qu'une question de foi.

     

    S'entêter sur des chemins funestes

    J'aurais mieux fait de lâcher du leste.

    Cette voie sans issue me mène loin de moi

    Criant d'idiotie, ce chemin me laisse sans voix!

     

    "Je croyais, je pensais," évidence viciée

    Croyance sans conscience n'est qu'acte manqué.

    Le cauchemar fini, enfin éveillée je m'étais perdue

    Sur une route mirage que j'ai vaincue!

     

    Peu importe le clinquant s'il n'est pas nous

    L'authenticité doit primer avant tout.

    Etre soi avant tout pour ne pas périr,

    Se tromper bien sûr, mais se reconquérir!

     

     

     


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  • Un jour que Rê se promenait

    Par un serpent il fut attaqué.

    Le reptile entier l'avait avalé

    Le monde était sans lumière désormais.

     

    Lors on envoya chercher

    La belle déesse aux yeux opales,

    La jolie femme animale

    La sublissime Bastet.

     

    Dans le cou du sournois ses crocs planta

    Et un peu de peau de Rê ébrécha.

    Mais le reptile recracha le Dieu Soleil

    Le monde retrouvait ses merveilles.

     

    Bastet donnerait aux chats ses enfants

    Des prunelles aux éclats de soleil

    Et le besoin quasi incessant

    Des rayons de l'Astre vermeil.

     

     

     


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