• A la femme à la boucle argentée (poème à ma grand-mère)



    A toi, la femme à la boucle argentée.
    A toi qui n'aspires plus enfin qu'à quitter
    Cette prison de chair qui te trahit
    Chaque jour un peu plus. Ce n'est plus ta vie.

    Ton esprit et ton coeur sont emplis
    D'une passion bien vive, éternelle,
    Tes envies sont celles d'une jouvencelle.
    Mais les dés sont jetés. Tout est sur ce tapis.

    Alors quoi! Tu cries, te désoles,
    Hurles aux cieux qu'ils s'affolent
    Et daignent descendre ici bas
    T'apporter le bénéfique trépas.

    Je ne peux pas comprendre...
    Je suis jeune et je t'aime.
    Je voudrais te garder
    Dans mes bras te serrer.
    La mort devrait être frappée d'anathème!
    Le cours du temps, je voudrais le suspendre.

    Mais je suis démunie face aux lois de ce monde.
    Comme toi, j'imagine, un jour je ne verrai que l'ombre
    Révélant la lumière qui est du passé.
    J'aspirerai sans doute aussi à l'autre côté.

    A toi, ma grand-mère, femme à la boucle argentée.

     


    Jolana, le 27/06/2013
     

    « Sous la pluieLa comptine des nuages »

  • Commentaires

    1
    Lundi 26 Mai 2014 à 22:14

    Coucou ici!

    C'est très super beau! yes

    2
    Mardi 27 Mai 2014 à 06:46

    Merci José :-)

    Ca va les vacances?^^

    3
    Mardi 27 Mai 2014 à 09:58

    Ben pour le moment, super! yes

    4
    Mercredi 4 Juin 2014 à 09:55

    Si...

     

    Si, en réalité, la Mort n'existait pas,

    Qu'il ne s'agissait que d'un changement d'état,

    Que notre corps de soit en fait qu'un vêtement

    Qui s'use et que l'on doit changer de temps en temps.

     

    Si la terre n'était rien d'autre qu'une école

    Où chacun, tour à tour, revient jouer son rôle

    L'espace d'un instant – face à l'Eternité –

    S'il n' y avait pas lieu de nous en attrister.

     

    Si nos chers disparus, surtout ceux que l'on aime,

    Etaient finalement plus vivants que nous-mêmes

    Et ne désespéraient que de notre tristesse

    Face à la Vie, pourtant si pleine de promesses.

     

    Si, en réalité, le secret de la Vie

    Etait de parvenir à l'Amour sans Envie,

    Sans Jalousie aucune et toute de partage,

    Que certains d'entre nous aient compris le message.

     

    Si la finalité de la Vie était celle

    De vivre en harmonie en notre âme éternelle...

    Voici, en quelques mots et visions sans délire,

    Ce que le Ciel, ici, m'autorise à vous dire.

     

    ***

     

    Un bien grand bel ouvrage

    Enfin que ton poème,

    D'un émouvant hommage

    Pour lui dire "Je t'aime".

    =)

    Bisous.

    L.

    5
    Jeudi 5 Juin 2014 à 21:07

    Bonsoir Catiminy,


    Je découvre un joli blog poétique, aux notes et parfum d'amour pour une grand mère...C'est un parfum éternel, et une flamme sur le coeur, un sourire d'une rose...qui ne s'oublie pas. Magnifique votre poème.


    Toute mon amitié et ma rose poétique.


    Cronin


    http://cronin.eklablog.com


    La rose de l'amitié


     


     

    6
    Dimanche 8 Juin 2014 à 11:26

    Ma grand-mère aussi avait la bouche argentée .Elle l'accompagnait de joues au toucher de pêche et d'un cœur aux couleurs de bonheur ...

    7
    Jeudi 26 Juin 2014 à 19:44

    Très joli, très émouvant.

    8
    Jeudi 26 Juin 2014 à 20:12

    Merci Gwénaelle C.

    Et merci de ton passage :-)

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