•  

    Sur le bord de la fenêtre comme au bord du monde

    "Qu' est ce que tu préfères?" me dit-elle

    Je lui souris, elle est si petite, c'est un comble.

    Parlons philosophie ma jolie, voici ce que j'aime:

     

    J'aime les senteurs du soir, odeurs de l'humus

    Des fleurs qui s'endorment, la lune et son éclat

    Le chant des grillons, les chouettes en chorus

    Les constellations brillant au-dessus de moi.

     

    Les peintures fabuleuses, de notre belle planète,

    Les eaux bleu-turquoise, les forêts émeraudes,

    Les sables d'or fin, les reinettes guillerettes,

    Les paons aux cent yeux, les fauves aux couleurs chaudes.

     

    Or donc voilà plus que tout ce que je préfère:

    Que tu sois contre moi, tes yeux plein d'innocence,

    M'interrogeant, sérieuse, sur la vie, et son sens.

    C'est parler avec toi, t'aimer, être ta mère.

     

     

     

    Jolana

     

     


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  • Challenge proposé par moi-même :

    Ces instants passés ensemble me réchauffent le coeur.

    Ma participation:

     

     

    Gravés dans ma mémoire et dans mon coeur

    Comme un film se déroulant dans ma tête

    J'aime à le visionner quand, tard, vient l'heure

    De l'ombre du soir engourdissant les esprits.

      

     

    Au bord d'un lac, autour d'un bon feu,

    Tu grattais des notes de B.B KING 

    Nous fredonnions l'air ensemble: instant heureux! 

    La musique, l'amitié s'imprégnaient de magie.

     

     

    Couverture sur les épaules, plaids en guise de coussins

    Liberté enivrante, les étoiles pour seul toit.

    Notre joie peut-être résonnait jusqu'aux Anges Saints...

    Je me souviens comme nous avons chanté et ri!

     

     

    Ces images, ces sons, quand parfois j'y songe,

    Sont comme ces trésors qui dorment dans un vieux coffre,

    Que l'on ouvre un jour dans un vieux grenier sombre, 

    Qui procurent la joie de découvrir les secrets enfouis.

     

     

    Jolana


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  • Tes yeux en amande, vert-étincelant

    Me transpercent et semblent me deviner.

    Le ronronnement de ta gorge résonnant

    M'apaise et paraît m'hypnotiser.

     

    Félin tendre à mon coeur, viens tout contre moi,

    Me réchauffer de ta douceur, me régaler de tes caresses

    Laisse ta patte de velour sans griffe entre mes doigts

    Laissons-nous aller tous deux à la délicieuse paresse...

     

     

    Jolana 

     


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  • Aspirée par les nuages,

    Partie pour un étrange voyage

    Me voilà au coeur de moi-même.

    Légère, vivante, c'est aujourd'hui

    Qu'aura lieu la rencontre.

    Au milieu de nulle part voilà mon châlet rêvé.

    J'y pénètre et ils sont là, au rendez-vous.

    Revivre, revivre tous ces moments gâchés,

    Tous ces instants terribles mais sur mon canapé

    Juste en spectatrice, je suis bien protégée.

    Et c'est alors que je la vois, cette belle et douce enfant

    Comment n'avais-je pas vu son regard innocent?

    Ses douces boucles blondes autour du visage triste

    D'une enfant en naufrage d'amour mais qui résiste.

    Je lui tends les bras, il est temps pour nous

    De nous réunir et d'avouer les mots doux.

    Oui je t'aime fillette, mon moi du passé,

    Cesse de me tourmenter et viens m'embrasser.

    Ne faisons plus qu'une, soyons des alliées

    Je te protègerai et toi, cesse de me casser.

    Nous partons main dans la main,

    Nous envolons vers un meilleur lendemain.

    Tu peux revenir en moi, nous sommes en paix.

    ...Et j'atterris soudain bien plus sereine.

     

     

    Jolana

     

    Libération

     

     


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  •  

    A toi qui as donné ta vie pour que je vive la mienne.

    Je ne te connais pas, mais je te remercie.

    Je suis contre les armes, les massacres, la haine

    Mais c'est grâce à tes choix que je mène ma vie.

    J'aspire au vrai bonheur, à la sérénité

    Je sais que c'est un luxe que je peux me payer

    Car des gardiens comme tu le fus veillent chaque jour

    Pour que je puisse me concentrer sur ma quête d'amour.

     

    C'est vrai j'abhorre les armes,

    Je hais les armées et leurs tueries

    Mais j'avoue que c'est douce utopie

    Que de croire que les hommes cesseront de se battre.

     

    Etais-tu héro ou jeune carnassier?

    Aimant la liberté, la vie ou la tuer?

     

    Mais je suis là à déposer mes vers

    En toute insouciance car ailleurs sur Terre,

    Des hommes au coeur de soldat

    Se battent pour défendre mes droits.

     

     

    Jolana

     


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