• Encore un soir de tyrannie

    Il se fait tard et il fait nuit

    Mais non je n'irai pas me coucher

    Je vais devoir encore t'écouter...

     

    Diarrhée verbale que je supporte

    Toi et ta colère, que le diable t'emporte!

    Non tu n'as pas eu de chance

    C'est ça  attends ta délivrance...

     

    Si je pouvais partir au loin,

    M'éloigner à tout jamais.

    Je prendrais le premier vol d'oiseau

    Tu ne me regarderais plus de haut.

    Je goûterais la liberté

    D'être moi-même et d'être aimée.

    Tes idéaux de pacotille

    Ne te font aimer que ce qui brille.

    Je préfère la spontanéité

    Rire comme une folle à volonté.

     

    Ca fait des heures que tu t'écoutes parler.

    Perso ça fait un bail que j'ai décroché.

    Tu m'accuses des pires maux de la Terre

    Mais mon seul tort c'est que tu n'es pas ma mère.

     

    Enfin le jour du courage s'est levé.

    Je pars loin de toi et de tes absurdités.

    Oh ma Folcoche, je pars avec joie

    Tu ne lèveras plus la main sur moi.

     

     

     

    Je pars enfin au loin

    Je m'éloigne à tout jamais.

    Je prends mon envol tel un oiseau

    Tu ne me regarderas plus de haut.

    Je vais goûter la liberté

    D'être moi-même, je veux être aimée.

    Je te laisse toi et tes idéaux de pacotille

    A tes croyances et tes statuts qui brillent.

    Je vais vivre dans la spontanéité

    Je ne suis pas folle, je ris juste volontiers.

     

     

     

    Jolana, le 31/03/2014

     

     

    Au revoir  à jamais

     


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  • Thème : la mémoire

     

    Dans ma mémoire

    La même histoire

    Se rejoue sans cesse.

     

    De ce jour triste

    Discorde lisse

    Qui nous a séparés.

     

    Mes souvenirs

    Sans avenir

    Où sont-ils égarés?

     

    Je t'attendrai.

    J'ose espérer.

    Notre amour renaîtra.

     

    Et ma mémoire

    Sans plus de noir

    Deviendra source de joie.

     

    J'y puiserai

    De belles images

    Nos moments préférés.

     

    Tu conteras

    Combien je compte

    A tes yeux éblouis.

     

    Notre passé

    S'est transcendé

    Nous voilà réunis.

     

    Et de nouveau

    Créons le beau!

    Nos coeurs à l'unisson,

     

    Laissons-les battre

    Encore s'ébattre

    Pour le temps qui nous reste.

     

    Je me souviens

    De nos beaux jours

    Laissons-les revenir...

     

    Je veux revivre

    Ces doux délices

    Avec toi chaque jour.

     

    Notre demain

    Est dans nos mains

    Vivons le plein d'amour.

     

     

     

    Jolana, le 30/03/2014

     

     

     


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  • Ma toute première chanson enregistrée. Je devrai la retravailler musicalement mais je me dois de la faire apparaître quand même en attendant! Après tout, c'était ma première tentative! ^^

     

     

     

     

    Nous voilà donc dans ce train

    Qui nous ramène d'où l'on vient.

    Tant de temps s'est écoulé

    Il  est temps de se pardonner.

     

    cette vie que l'on mène ensemble

    Pourquoi devrait-elle s'arrêter?

    Les ans ne changent rien en cendres,

    Il nous suffit d'insuffler...

     

    Quelques couleurs quand tout est noir

    Si peu de choses pour nous sauver

    Un peu de force à notre histoire.

     

    Un jour on s'est fait cette promesse

    Qui tient plus du pari mais enfin,

    il ne faudrait pas par paresse

    Y mettre un terme on est plus malins.

     

    Viens on s'en fout on est dans ce train

    Qui nous ramène d'où l'on vient

    C'est vraiment un très beau voyage

    Malgré les chaos et les orages.


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  •  

    J'ouvre le journal sur la dernière page

    Violences, violences encore, toujours, en images.

    Des guerres, des émeutes ou des révolutions

    Jusqu'à la photo d'une abomination.

     

    Cette toute petite fille recroquevillée

    Sur elle-même telle un coquillage se fermant.

    Elle attend ci qu'on vienne l'ausculter.

    Ele n'a pas huit ans, elle a été violée.

     

    C'est dans le journal, ça ne fait  aucun mal

    De là où je suis, je suis bien à l'abri.

     

    Je lis que là-bas, c'est pratique courante

    Soixante-dix enfants par jour sont victimes

    D'actes crapuleux sans aucune réprimande.

    Pour beaucoup d' hommes même, violer c'est être viril!

     

    C'est dans le journal, ça ne fait aucun mal

    De là où je suis, je suis bien à l'abri.

     

    Le sexe comme au bar: "une envie? je m'sers!

    Personne ne dira rien, y a pas d'quoi s'en faire"

    C'est en Afrique du Sud. Etre enfant c'est rude.

    C'est être maltraité, sans sollicitude.

     

    Ils sont partout , même chez nous les prédateurs.

    La morale condamne les auteurs de méfaits.

    La justice punit les salauds de violeurs.

    Mais l'image de cette petite fille est gravée.

     

    Petite fille recroquevillée, bien sage

    Attendant quelqu'un qui veuille la protéger.

     

     

    Jolana

     

    Suite à un article sur le libé sur les violences sexuelles en Afrique du Sud, hier le 27/03/2014.

     


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  • Même Challenge: Echos et reflets

     

    Pauvre image reflétée dans le miroir

    Outrageant l'idée même de ma jeunesse essouflée

    Reste l'expérience d'une vie remplie d'espoirs

    Tantôt bafoués, tantôt comblés.

    Ravaler son ego, prix de la sagesse

    Attendre l'Ether qui viendra me chercher

    Impatiente que je suis, sans aucune tristesse

    Trouvant l'écho de la récompense de vie méritée.

     


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